Bouchafa Massa

Massa Bouchafa, la Chanteuse Kabyle de Référence

L’honneur est à Zahir Abdjaoui d’ouvrir le bal après la présentation fort sympathique de Omar Azoul . L’artiste toujours talentueux a bercé le public pendant plus d’une heure avec sa belle voix et ses chansons phares « j’ai quitté mon village »  » ayan anrouh alevhar  » excellent dans le style hawzi,
il interprète à la manière de Samy El Djazaïri les chansons de ce dernier ainsi que ses propres chansons.
Une soirée fantastique ! C’est le moins que l’on puisse dire de cette fin de journée festive du dimanche 06 mai, qui nous a été offerte par le trio artistique de choc, Massa, Massi et zahir Abdjaoui à l’espace Reuilly Paris 12e.
Tout était bien accommodé : une organisation convenable, une affiche attractive, des chanteurs , des musiciens et des danseuses au top et un public toujours au rendez-vous malgré une journée marquée par les élections présidentielles en France.
Organisé par l’association  » culture d’Algérie  » présidée par Omar Azoul, brillant animateur de la soirée, en collaboration avec Agawa production, ce concert est dédié au retour, sur scène, de Massa Bouchafa , après une année d’absence, avec à la clé un nouvel album qui sortira très prochainement sur le marché.
Si on revient au spectacle, l’affiche nous montre d’ores et déjà que la musique rythmée aura la part du lion sur le plateau et le public averti, s’était bien préparé pour une soirée mouvementée pour preuve ces jeunes filles habillées en belles robes kabyles aux couleurs châtoyantes munies de leurs foulards et ces garçons, amateurs de danse, qui ne guettent que la percussion de la guitare de la batterie pour se donner à c?ur joie?
L’honneur est à Zahir Abdjaoui d’ouvrir le bal après la présentation fort sympathique de Omar Azoul . L’artiste toujours talentueux a bercé le public pendant plus d’une heure avec sa belle voix et ses chansons phares « j’ai quitté mon village » « ayan anrouh alevhar » excellent dans le style hawzi, il interprète à la manière de Samy El Djazaïri les chansons de ce dernier ainsi que ses propres chansons. Le public est ravi d’entendre cette voix mélodieuse chanter d’une manière sublime avec toujours le même tempérament et la même aisance.
Après Zahir Abdjaoui, c’est une entrée tonitruante que Massa Bouchafa fait avec sa belle robe kabyle scintillante et toujours son sourire fascinant qui fait preuve de sa joie de retrouver la scène et son public qui le lui rend bien.
Applaudie, ovationnée par le public à qui elle a beaucoup manqué, elle met aussitôt le feu avec la chanson « tighratine atulawin » que les jeunes adorent et que les anciens n’aiment pas moins. Le public se déchaîne, même les plus timides n’arrivent plus à se retenir.
Cette chanson n’aura pas duré trop longtemps, surtout pour les jeunes qui réclament déjà une autre ?Massa leur promet une autre plus vibrante après avoir écouté la nouvelle « al vavor » une chanson douce émouvante :
?Acughar alvavor
Tebbwidh medden yakw marra
Nek tedjidhyi ditmourt a ?Que le public a bien apprécié et écouté religieusement. Cette chanson figure dans le nouvel album qui sortira ces jours-ci. Oubliant le rythme et curieux de savoir plus sur l’album en cours, des voix se lèvent et scandent « ajdid, ajdid ! », réclamant encore du nouveau.
Même Arezki Aït Rabah, le caméraman connu, a fait spécialement le déplacement pour s’offrir l’exclusivité de filmer Massa Bouchafa afin de préparer un clip. Un ambiance pareille ne se manque pas !
Massa reprend un nouvel air, après  » ah anefrah « , avec un rythme et un sujet qui ne manquent pas de tonalité  » sibgayet artizi ouzzou  » une chanson bien rythmée avec des mots de résistance dont le leitmotiv est inspiré de la poésie de Si Moh Ou’mhend :
?Si Vgayet art Tizi Ouzou anarrez ouala aneknou
Seqsit amezrouye yechfa, Sizik nesaa tagharma?
La star de la soirée se lance et reprend petit à petit ses réflexes au fur et à mesure de son répertoire. Chaque chanson est une belle histoire  » inas atsendemmadh « ,  » avehri siwlass « ,  » ayitbir charreg igenni « , et finit par la chanson  » annagh ayir argaz  » tantôt calme et tantôt vibrant, le public ne se lasse pas. Heureusement d’ailleurs ! car le plus beau est réservé pour la fin avec Massi qui ferme le bal mais qui signe avec son empreinte particulière et son dynamisme sur scène haussant le degré de l’euphorie avec la chanson « Y’en a marre di lemrare » et « Si tu m’aimes ». Ce qui lui a rajouté du tonus est la présence de ses parents dans la salle et qu’il a salué au départ.
A la fin, les artistes sont remontés sur scène pour saluer le public très satisfait qui est monté aussi rejoindre les stars pour prendre des photos, se faire signer des autographes? l’assistance à bout de souffle ne regrette pas d’avoir opté pour la danse et la culture au lieu de la politique.
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Article de Paris de : Djillali Djerdi

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