Mohamed ALLAOUA

Mohamed ALLAOUA AU ZENITH A PARTIR DU 24 JANVIER 2009

BRTV PRESENTE ce concert musique kabyle, berbère et musique du monde
A l’occasion de Yennayer 2959, un concert évènement qui va réunir sur la scène du Zenith de Paris la star Mohamed Allaoua entouré de ses invités. Un plateau exceptionnel: Massa Bouchafa, Djura, Moh Amichi, Moh Dahak, Oujerih, Said Youcef, Idebbalen et en invités d’honneur: IDIR, Cherif Kheddam, Kamel Hamadi, le rappeur Snik et de nombreuses surprises…

CONCERT DE ALLAOUA AU ZENITH LE 24 JANVIER 2009

Un concert à guichet fermé… Pourquoi pas ?

L’événement

Au rythme où vont les ventes (5000 places à dix jours de l’événement d’après les organisateurs) il est évident que le chanteur Mohamed Allaoua rentrera dans l’histoire en battant le record des ventes et en jouant à guichet fermé pour la première fois dans l’histoire de la chanson kabyle au Zénith. En tous les cas c’est tout le mal qu’on lui souhaite car depuis le début de sa carrière il ne cesse de défrayer la chronique enchainant tube derrière tube mettant tout le monde-jeunes et moins jeunes- dans sa poche. Il est vrai qu’au moment où ses acolytes dans le même style accusent une nette régression voire une chute libre de la popularité -à cause de trop de bricolage-, l’enfant chéri de Belouizdad a su conquérir le cœur des kabyles même ceux de la montagne à qui il sait bien s’adresser dans un kabyle cru. C’est de cette manière- en plus de son talent- que Allaoua a su garder cet ascendant qu’il a eu en réalité dès le début.

Il faut savoir qu’il existe deux formules au Zénith : la première est d’une capacité de 4000 places et la deuxième est de plus de 6000 places. La première étant largement dépassée les organisateurs sont d’autant plus sûrs qu’ils arriveront à 70000 places sachant que le public Kabyle est connu pour avoir l’habitude d’acheter le billet le jour même du spectacle, cela dit il faut bien s’attendre à des bousculades aux guichets de la salle.

Chanter à guichets fermé est le rêve de tous chanteurs mais rares sont ceux qui le réalisent dans une salle d’une telle capacité ; c’est un signe d’une supériorité voire d’une suprématie dans une carrière qui atteint son apogée. Mis à part Ait Menguellet lors du précédent Olympia (26 Octobre 2008) on en voit rarement des chanteurs kabyles remplir les salles d’avance.

Avec ce spectacle le chanteur Mohamed Allaoua envisage de commencer sa tournée 2009 en grand ; En choisissant d’entamer la nouvelle année par un grand concert qui se donnera le 24 Janvier au Zénith de Paris, il signe son énième ascension dans l’univers de la chanson avec une tournée annuelle sûrement prometteuse . L’événement organisé par la chaîne « Berbère Télévision » est produit et encadré par « couleurs d’Algérie » producteur exclusif du chanteur. A noter la participation de la compagnie aérienne Aigle Azur et du journal « la dépêche de Kabylie » comme sponsors officiels. Intitulé « Allaoua et ses invités » ce concert ressemblera, entre invités d’honneur et participants, la famille artistique kabyle toutes générations confondues, avec la présence de noms comme Said Youcef, Moh Amichi, Massa Bouchafa, le rappeur Sinik, Idir et Kamel Hammadi

Le Kabylo-lover

Dorénavant le chanteur Mohamed Allaoua est le plus adulé par le public kabyle jeune et moins jeune, que ce soit ici en France ou en Algérie. Considéré comme le nouveau phénomène de ces dernières années, il est indubitablement le ténor qui est le plus en mesure de drainer des foules nombreuses. Démarrant une carrière artistique sur les chapeaux de roues le jeune prodige parvient à séduire un large public avec son nouveau style de musique annonciateur d’une nouvelle aire de la chanson kabyle, incitée par un courant jovial véhiculé par une jeunesse éprise d’une fervente fureur de vivre. Le jeune chanteur, devenu la coqueluche des kabyles a imposé sa touche pour devenir le fer de lance de cette revendication identitaire et émancipatrice similaire à celle qu’ont connue les USA dans les années soixante ou les jeunes on fait leur révolution à leur manière. Son visage angélique et sa candeur en plus de sa belle voix lui assurent de surcroît le soutien de toutes les adolescentes, sensibles à la qualité de ses textes et de ses mélodies mais surtout à la sensibilité dans laquelle il s’adresse à elles dans un langage typiquement kabyle.
Né à Alger en 1980, il fréquente dès son enfance l’école de musique andalouse où il apprend les règles élémentaires de la chanson traditionnelle algérienne, un peu plus tard il se met à prendre des cours de musique universelle en s’initiant au solfège à l’école El-Mossilia. C’est grâce à ses formations antérieures qu’il parvient à s’imposer sur la scène artistique algérienne gagnant le respect de ses paires et une grande notoriété dans la chanson. Ce succès le propulse pour figurer à maintes reprises en tête du classement des meilleures ventes d’albums. Avec au moins deux tubes dans chaque disque, Allaoua fait un grand triomphe à chaque sortie. De « VavaChikh», «Tamourt»«» à «Arghouri», il traite toujours des sujets variés glorifiant l’amour sous toutes ses formes et montrant du doigt les maux de la société algérienne mettant en exergues les difficultés et les embarras de la jeunesse. Sa musique est actuelle, bien qu’elle s’inspire des airs anciens, elle ne manque pas de légèreté et de richesse mélodique entraînée par une voix enchanteresse imposante. Sur scène où il se réjouit toujours, il aime partager ses tubes avec son public qui chante en chœur, il prend un grand plaisir à se donner à fond créant une atmosphère chaleureuse et festive. Le « phénomène Allaoua » a commencé à se propager en France à partir de 2005 où l’artiste signe sa renommée internationale avec deux concerts au Zénith de Paris et à la Bourse du travail de Lyon. Toujours en quête de réussite le chanteur kabyle le plus exalté compte bien triompher davantage en France et dans le monde.
Grâce au succès écrasant de son dernier album « Assed Arghouri» (Viens à moi) Allaoua signe une autre ascension dans sa carrière artistique prouvant une autre fois qu’il est une valeur sûre et pérenne.

Ce concert sera sûrement une bonne occasion pour le chanteur de confirmer, encore une fois, qu’il est la star montante de la chanson kabyle mais aussi une circonstance adéquate pour des retrouvailles cent pour cent kabyles riches en sensation.

De Paris Djillali DJERDI

d_djerdi@yahoo.fr

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