TESAHEEKOE

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Jamal aka TESAHEEKOE, est né le 14 février 1972 dans le nord de la France. Il quitte l’école à 17 ans pour intégrer une formation professionnelle « pilote »des métiers du spectacle, basée en partie sur la comédie musicale. C’était en 1991, à l’époque les français ne connaissent que « Starmania » répertorié comme carton national! En fait cette idée de formation des métiers du spectacle à germée dans la tête du petit « TES », (c’est le diminutif de TESAHEEKOE) alors que celui-ci n’avait que 10 ans, c’est d’ailleurs à cet âge qu’il commence a prendre des cours de théâtre ! Bref, quelques années plus tard, on lui propose de suivre une formation des métiers du spectacle.

« C’est comme ça tout le temps », nous dit Soumya, sa compagne et ange gardien ; « il pense à une idée, et quelques années plus tard on voit ses idées devenir des films ou des programmes». Qu’importe, l’important c’est d’avoir eu la chance de suivre cette formation, car c’est elle qui va le conforter dans l’idée que le monde du spectacle est le seul et unique univers dans lequel TESAHEEKOE veut évoluer.

Encadrée par des professionnels, TESAHEEKOE va découvrir le métier de comédien et de chanteur, sous toutes ses facettes. C’est-a-dire, ce qui se passe sur scène, et ce qui se passe en coulisses ou en tournées. TESAHEEKOE ne fait pas partie des gens qui recherche, les strass, la gloire et la fortune! Loin de là ; Car il n’oublie pas d’où il vient, c’est un fils d’ouvrier, un prolétaire « lorsque tu sais d’où tu viens, tu sais ou tu veux aller, et même si tu as la tête dans les nuages, tu gardes tes deux pieds sur terre » (dixit TESAHEEKOE), Surtout quand tu es fils d’immigré et que tu grandis dans le nord de la France. A l’époque le racisme est omniprésent ; Il y règne une sorte d’Apartheid, entre les gens d’origines magrébines et les autres. « Une fois, on m’a même refusé l’entrée d’une discothèque ou je devais chanter ! C’est énorme! » C’est d’ailleurs ce qui le pousse à quitter la France pour les Etats-Unis, en 1997.

« On parle souvent de la difficulté de grandir dans les banlieues mais on oubli les petites villes de province. Lorsque t’as 17 ans, et que tes amis vont s’éclater en boite le samedi soir et que tu es interdit partout parce que tu n’a pas la bonne couleur de peau ! Là mon pote, t’as intérêt à être très fort dans ta tête pour ne pas sombrer dans la délinquance ! Car tu n’as même pas les cages d’escaliers pour en discuter avec tes potes, tu es seul avec les vaches, face à un champ de blés ! Crois-moi que ça t’apprend l’humilité. »

Le parcours de TESAHEEKOE est jonché de rencontres, et c’est justement grâce à ces rencontres que Jamal va devenir TESAHEEKOE. Il crée un groupe de rock « Boys in da house »avec son frère guitariste et quelques amis. C’est avec ce groupe qu’il fera ses premières armes sur scène. Il a également l’idée d’enregistrer des maquettes, avec quelques compos du groupe et aussi « Loving you is sweeter thane ver »une reprise de Marvin Gaye. Car Tes aime revisiter les chansons des autres, pas forcément les tubes d’ailleurs « Comme je me dis que je ne composerai jamais come Bono ou Sting, je me permets de revisiter les chansons qui me touche, comme « Russians » de Sting, que j’ai remanié à ma sauce, avec l’aide de Fred Brigaud, le producteur et l’arrangeur avec lequel je travail depuis 15 ans maintenant ». Car Tes est fidele en amitié et dans le travail. « Pour l’instant et mis a part « It’s good to be the king » (Sony music France) la B.O. du jeux vidéo Rayman, on’ a pas encore fait de gros carton, mais je reste persuadé que c’est avec Fred que je réussirai, car il est l’un des rares à qui j’ai donné toute ma confiance, et je crois beaucoup à son talent d’arrangeur et d’ingénieur du son ; En plus il me connait par cœur et il connait bien ma voix ainsi que mes gouts musicaux ».

Et c’est pourtant avec Tom Pearce, le producteur britannique (Elton John, Paul Mc Cartney…) avec qui il réalisera son premier single « In my music house » (Practicalmusic prod.), enregistré près d’Amsterdam et sorti en 1996. Un timide succès, mais Jamal n’est pas du genre à baisser les bras « je ne suis pas un demi-sel » comme il dit si bien lui-même ! (rappelons que sa femme est bretonne !). Bref, Jamal relève les manches et repart en studio, cette fois-ci à Paris, au studio Davout où Il enregistre quelques maquettes avec Fred, et réussi à avoir un contact avec Jose Guillen, à Los Angeles, un pseudo producteur américain. C’est à l’aube de l’été 1997, que Jamal décide d’aller rencontrer ce producteur à Los-Angeles, c’est en fait avec lui-même et avec son destin avec qui il aura finalement rendez-vous. Car ce soit disant producteur n’est en fait qu’un escroc, qui va essayer de soutirer quelques milliers de dollars à Tes, sauf qu’’ « il s’est trompé de crémerie » ! Comme nous le dit Tes. « Je me suis grave pris la tête avec lui, et comme je vivais chez lui, j’ai fait ma valise er je suis partis vadrouiller en direction de Las Vegas, avec Darryl, le seul véritable ami que j’ai eu durant mon séjour à Los Angeles ».

Car on peut facilement imaginer que Los Angeles est une jungle !. « Tu comprends très vite, si tu es un minimum futé, que tout le monde cherche à t’entuber à Los Angeles ! Car dans ce pays, et particulièrement cette ville (L.A.), tout est basé sur l’argent ! « Les gens parlent ouvertement de leurs salaires, et quand tu rencontre quelqu’un, il ne te dit pas comment tu vas, mais combien tu gagnes ? ».

Ils partent donc en voiture direction Las Vegas, sur la fameuse Route 66 ! Route, qui à inspirée de nombreuses chansons. « C’est en arrivant à Las Vegas que tu te rencontres de la démesure du pays, tu as constamment les yeux rivé vers le ciel, car sur le strip de Las Vegas, les palaces se suivent mais ne se ressemblent pas ! » C’est là qu’il va faire la rencontre de Sherman, un gérant de cabaret « le Motown cafe », qui va être subjugué par la voix de Tes, et le séjour qui devait durer quatre jours s’est transformé en trois semaines de programmation au Motown Cafe, où TESAHEEKOE revisite les tubes des « for tops, The Temptations, Marvin Gaye…). Il aurait pu rester à Las Vegas et se faire une place au soleil, mais Tes à des fourmis dans les jambes, et il veut profiter à 100 % de son séjour. Il décide de reprendre l’avion, direction Calgary au Canada, cette fois ci. Il va rendre visite à l’ancien bassiste de son groupe, Conrad Maier, qui vit prés des rocheuses dans le nord ouest du Canada britannique.

Cette fois ci c’est pour recharger les batteries après trois semaines passé dans « the city you never sleep ». C’est précisément dans cette région que Jamal va rencontré un chef indien mystique , dans une réserve près de Bragg-Creek. C’est ce chef qui va surnommer Jamal, TESAHEEKOE ! Ce la veut a peu près dire « Big Eye », en anglais, « Grand œil » en français, car Jamal à un déformation congénital de l’œil gauche (plus gros que l’autre), qui est à peine visible , ! Mais pas aux yeux perçants de ce grand chef Indien qui va dire à Jamal dans ces termes « Man, you will be reborn if you use Tesaheekoe as a name ! »Qui veut dire en français « Tu connaîtras une renaissance quand tu décideras d’utiliser TESAHEEKOE comme nom ».

Jamal occultera ce message pendant des années. Et c’est dix ans plus tard, et après de multiples tentatives de percer dans le monde de la musique, que Jamal décide enfin de prendre le pseudo de « TESAHEEKOE », comme le lui a conseillé ce vieux chef Cherokee. Dix ans après ce périple à travers l’Amérique, nous assistons à une sorte de renaissance de cet artiste, que nous trouvons à la fois talentueux et mystique (Il ressemble à un Indien !)que nous commençons l’année 2008, avec un premier single qui se profile l’horizon « Irakians », une adaptation réussie de « Russians » de Sting.

• Interviewed by Pierre TITZ pour la voix du Nord, janvier 2008. « portrait d’un déraciné ».

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