L’Aïd el-Kebir, arabe : ʿīd al-kabīr, عيد الكبير, grande fête, signifiant littéralement
« la grande fête », est la fête musulmane la plus importante.
Également appelée `îd al-Adha[1] « la fête du sacrifice », elle marque chaque année la fin du pèlerinage à La Mecque et a lieu le 10 du mois de Dhou al Hijja, dernier mois du calendrier musulman, après waqfat Arafa, ou station sur le Mont Arafat.
Cette fête commémore la soumission d’Ibrahim
à Dieu, lorsque le patriarche était prêt à sacrifier son fils aîné sur son ordre (Ismaël selon la tradition musulmane).
Chaque famille, dans la mesure de ses moyens, sacrifie un mouton, mais parfois d’autres animaux, notamment vaches et chèvres en l’égorgeant, couché sur le flanc gauche et la tête tournée vers La Mecque.
Dans une partie de l’Afrique musulmane, dont le Mali, le Sénégal, le nord du Bénin, le Niger, le nord de la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, l’Aïd el-Kebir est nommé la tabaski.
De même, chez les Berbères en Afrique du Nord, il est appelé tafaska. En Turquie, il est appelé Kurban Bayramı[2].