Chants des deux fleuves avec Les Mésopotamiens, le 31 Janvier, à l’Auditorium de l’IMA, à Paris
Les Mésopotamiens, groupe créé en 2001, rassemble pour l’essentiel quelques-uns des meilleurs talents de la jeune génération de l’Ecole de Bagdad.
Selon l’événement, il se produit dans son ensemble ou avec deux, trois ou quatre de ses membres. La majorité d’entre eux enseignaient, avant de s’installer en Europe, dans différentes écoles de musique du monde arabe et se produisaient régulièrement en concert.
Leur répertoire englobe tous les genres musicaux classiques arabes. Quant à leur musique moderne, elle s’inspire de celle de l’Ecole de Bagdad, c’est-à-dire de celle initiée au xx e siècle par Al-Chérif Muhyieddin Haydar et ses disciples. Elle porte en elle toutes les couleurs du Moyen-Orient et présente un langage arabe universel, sans démolir pour autant les vieux principes du langage musical classique, bien décliné par les divers éléments formant le groupe, dont les références ne font pas de doute..
Wesam Ayoub Al-Azzawy est le plus grand joueur de santour d’Irak. Dans les années 1990, il était l’un des principaux professeurs de l’Ecole de musique de Bagdad. Il vit actuellement aux Pays-Bas, où il a fondé le groupe Furqat Annahraine . Osama Abdulrasol , Irakien, vit en Belgique. Virtuose du qanoun, il est également guitariste, compositeur et producteur. Elias Bachoura , Syriaque de Syrie, compositeur et luthiste, a donné de nombreux concerts en Belgique et ailleurs. Sa propre musique est très innovatrice.
Bassem Alkhouri, qanouniste et chanteur syrien, joue avec le « Nouvel Ensemble » et « l’Atlas Ensemble » d’Amsterdam dirigé par Ed Spanjaard, et il exécute la musique contemporaine écrite spécialement pour qanoun. Bassem Hawar a étudié à l’Ecole de Bagdad. Ce joueur de djosé est aussi musicologue.
Enfin, Mothana Ali , altiste syrien (violon alto), est membre de l’Orchestre national syrien et de l’Orchestre syrien de la musique arabe. Il a donné de nombreux concerts en tant que soliste en Europe et dans le monde arabe.
Néjib Farajallah , d’origine tunisienne, est un percussionniste autodidacte, reconnu par les musiciens formés au conservatoire.
Réservation sur: www.imarabe.org
