Venez découvrir « Les sons de la médina », un spectacle musicale avec la troupe Attarab, le 30 Janvier 2008 à l’auditorium de l’IMA, à 20h30.
En 1992, des étudiants tunisiens créent une troupe de musique pour partager leur passion commune pour la musique arabe. A Evry, lieu de leurs études, la petite équipe lance ainsi, ce qui deviendra quelques années plus tard, le groupe Attarab. En 1993, l’ensemble déménage à Paris et s’ouvre à une petite dizaine d’amateurs passionnés. Entre les caves parisiennes qui l’ont abrité et les salles gracieusement mises à disposition par les écoles d’ingénieurs (ENST Paris, ULM, …), la formation poursuit sa mutation en s’ouvrant à un public de plus en plus large à travers quelques représentations qui ont permis de promouvoir son existence.
En 2001, un nouveau souffle, stimulé par des nouveaux talents fraîchement débarqués à Paris, instaure définitivement l’envie collective de pérenniser le groupe. L’association Attarab naît le 4 mai 2002. Elle oeuvre aujourd’hui pour la promotion de la musique classique arabe à travers la participation et l’organisation de plusieurs manifestations.
L’association compte parmi ses membres une chorale, une large panoplie d’instrumentistes, une structure de soutien et de généreux donateurs qui partagent l’amour de cette musique. En 2007, la dimension internationale du groupe s’affirme par l’arrivée de brillants musiciens issus de diverses cultures. Les touches turques, vietnamiennes, américaines, françaises viennent enrichir une musique qui rayonne par la diversité de son répertoire et la multitude de ses nuances.
Attarab et ses membres se retrouvent toutes les semaines pour répéter ensemble, exprimer, développer leur talent, et partager leur enthousiasme avec d’autres, dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Certains d’entre ont un diplôme de musique délivré par le conservatoire national de Tunis.
Au programme de cette soirée, nous aurons droit à des reprises de compositions de Mohamed Abdel Wahab, Ali Riahi, Salah el Mahdi, du malouf tunisois et même le beau titre d’Amina, Atame .
Réseration sur: www.imarabe.org