Les Pressoirs.
La culture de l’olivier dans la région de la Kabylie est une pratique très ancienne. Le nombre de pressoirs antiques construits ou taillés dans le roc qui parsème l’ensemble de la contrée de Tizi-Ouzou est très important.
De nombreuses masses rocheuses portent des bassins et des rainures. C’est des pressoirs taillés dans les rochers, plus précisément à la surface d’énormes boules de grés numidien .Chaque pressoir est adapté à la configuration du rocher qui le porte.
Les pressoirs taillés dans le roc se trouvent souvent par groupe de trois ou quatre, peut être plus, en fonction de la disposition des masses rocheuses disponibles qu’en vertu d’une intention particulière. A Azeffoun, dans une grande conque dominant la mer, apparaît un groupe de cinq (05 pressoirs taillés dans le rocher.
Dans la région de Tigzirt, en plus des petits pressoirs construits, s’ajoutent un grand nombre de pressoirs taillés dans le roc.
Leur répartition et leur multiplication supposent une population assez dense qui avait occupé toute la région de la Kabylie et qui avait produit de l’huile ou du vin.
Les oliviers et la vigne, et donc les pressoirs correspondants, ont coexisté dans tous les domaines africains, avec d’ailleurs bien d’autres cultures.
De l’absence totale de grands établissements correspondant aux grands domaines, il ressort que ceux-ci étaient mis en valeur par un système de petites tenures. La terre était mise en valeur par les petits paysans, utilisateurs de petits pressoirs, ce qui explique l’inexistence des pressoirs industriels .Devant un nombre important de pressoirs dépassant manifestement les besoins locaux, la question de la culture d’exportation se limite à un choix entre l’olivier et la vigne.
Mohammed Amrous.
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