Journées nationales de la chanson chaâbie d’El-Kala : Meskoud et Djaâfri en haut de l’affiche
C’est devant une assistance émue que le chanteur de chaâbi Abdelmadjid Meskoud a entonné, lundi soir, lors des Premières Journées nationales de la chanson chaâbie, ouvertes la veille à El-Kala (El-Tarf), le fameux poème du défunt Mohamed El Badji, Ardh Falestine (terre de palestine).
C’est devant une assistance émue que le chanteur de chaâbi Abdelmadjid Meskoud a entonné, lundi soir, lors des Premières Journées nationales de la chanson chaâbie, ouvertes la veille à El-Kala (El-Tarf), le fameux poème du défunt Mohamed El Badji, Ardh Falestine (terre de palestine). Debout face à un public admiratif et attentif, l’auteur d’El Aâssima a dédié cette chanson à la lutte du peuple palestinien pour sa liberté. Des ressortissants de ce pays martyr, résidant à El-Kala, à proximité de l’esplanade du cours de la Révolution, qui accueille cette manifestation culturelle, n’ont pu retenir leurs larmes. Toute la famille de M’hamed El-Filastini, enseignant à la retraite vivant à El -Kala, s’est approchée du chanteur pour prendre des photos-souvenir avec lui. Une petite séance conviviale et émouvante à laquelle l’artiste s’est plié de bon cœur.
Abdelmadjid Meskoud avait auparavant interprété de nombreux titres de son riche répertoire, dont ses principaux tubes, Maknine Ezzine, El Aâssima, Choufou Choufou, et des madihs religieux, au grand bonheur d’un public venu en masse assister à son concert.
La soirée, ouverte par le chanteur Rachid Khali et son orchestre, a été clôturée par un autre chantre de la chanson populaire, Mourad Djaâfri, qui a gratifié le public de plusieurs chansonnettes entraînantes telles que Danek dani et des standards du chaâbi, à l’exemple des grands succès du regretté El-Hachemi Guerrouabi, El-Barah, El-Warka ou encore Allô, allô. Se félicitant de la forte présence du public, le directeur de wilaya de la culture, Ali Taïbi, a tenu à souligner que l’objectif d’une telle manifestation est de “faire sortir les familles et leur offrir un cadre convivial pour se divertir et décompresser après une longue journée de jeûne”.
Mohammed Amrous
