DALIDA : La plus orientale des Divas occidentales
DALIDA : La plus orientale des Divas occidentales ressuscitée à l’Hôtel de Ville de Paris.
C’est une grande première exposition sur la vie et l’?uvre de la chanteuse Dalida qu’organise la direction générale de l’information et de la communication de la ville de Paris depuis le 11 Mai jusqu’au 8 Septembre 2007. Intitulée « Dalida?une vie » et programmée avec la collaboration d’Orlando frère et producteur de la star du disco, cette manifestation culturelle unique du genre qu’abrite la salle des expositions Saint-Jean de l’hôtel de ville, nous révèle à la fois la vie privée, combien tumultueuse, et professionnelle, aussi riche en succès, de Dalida.
Lolanda Giglioti, connue internationalement sous le nom de Dalida, est de nationalité italienne mais on la croit souvent égyptienne car elle est née au Caire 17 Janvier 1933. Dans le quartier populaire de Choubra ou elle résidait, elle profite du métissage des populations et du bruissement des langues française, italienne, arabe et anglaise. Enfant de méditerranée, artiste éblouissante, personnalité émouvante Dalida n’a jamais cessé d’envoûter son public. Pour elle, on crée le premier disque d’or en 1956, le premier disque de platine en 1964 et le premier disque de diamant en 1981. Elle a reçu au cours de sa carrière artistique plus de 70 disques d’or, enregistré plus de 2000 chansons et vendu plus de 120 millions de disques dans le monde. Elle décède à Paris dans la nuit du 2 au 3 Mai 1987 et repose au cimetière de Montmartre à Paris.
L’exposition
Nous avons visité cette exposition qui continue à drainer de nombreuses foules de curieux et de fans et par conséquent la queue pour l’accès dépasse des fois les cents mètres?Après une langue attente on rentre enfin dans l’univers de la diva ?
La salle des expositions est composée de deux partie étalées su deux étages : Au Rez-de-chaussée on pouvait voir et admirer le coté professionnel de Dalida avec les belles robes et costumes conçus par les plus grands couturiers de l’époque, que mettait la chanteuse amoureuse de la mode. La garde-robe de la star est aussi riche de couleurs que de conception et design une trentaine de tenues pétillantes sont exposées et chaque tenues nous fait rappeler un spectacle télévisé ou un show de Dalida.
Dalida et la mode?
Intitulé « Dalida et la mode » ce volet nous montre à quel point elle tisse avec la mode des rapports professionnels intenses depuis ces débuts : Mannequin au Caire puis élue miss Egypte en 1954 dans un Bikini improvisé panthère et qui fit sensation à l’époque, jusqu’à son arrivée à Paris , la capitale de la mode ou la femme aux allures angéliques travaille avec les plus grands couturiers tels qu’Ives Saint Laurent ou Paco Cabanne ou elle atteint le summum en matière de féerie vestimentaire. En face de sa garde-robe, ses nombreux trophées, bien entretenus, sont exposés avec en arrière plan toute sa discographie aussi riche et variée et un album photo nous récapitule toutes les phases de sa vie de son enfance à la jeune brune jusqu’à à la star blonde. Au fond de la salle un grand écran diffuse, en noir et blanc, sans interruption divers shows et films dont elle a participé. Des petits espaces Karaoké sont aussi mis à la disposition des visiteurs voulant imiter ou interpréter, en privé, les tubes de leur star de disco entre autres Bambino, petit bikini, paroles, Gigi lamoroso et Salma Ya Salama.
Dalida et le cinéma?
Toute sa vie, Dalida poursuivait un rêve de cinéma. Ses débuts à l’écran sont prometteurs avec des films musicaux égyptiens tels que « un verre et une cigarette » du réalisateur Niazi Mustapha en 1955 ou elle joue en arabe sans même savoir parler la langue ! A partir des années 1950 elle se met dans le cinéma occidental, français et italiens ou elle se produit dans une dizaine de films mais en 1968 elle met un terme à sa carrière cinématographique qui n’arrivait plus à égaler de succès celle de chanteuse. Mais ne dit-on pas quand on chasse le naturel il revient au galop ? C’est Youcef Chahine, le plus grand réalisateur égyptien, qui lui donne en 1986 l’occasion d’un retour triomphal au septième art lui offrant dans « Le sixième jour » un rôle ou elle peut déployer tout son talent. La popularité de Dalida est aussi intimement liée au succès de grandes émissions de variétés diffusées par la télévision. C’est à l’occasion des ces émission qu’elle enregistre 25 duos avec de grands artistes tels que Julio Iglesias et Claude François.
La deuxième partie de l’exposition est consacrée à sa vie intime , elle commence en montant les escaliers pour accéder à l’étage supérieure on est accueilli par une sculpture du buste de Dalida aussi réaliste que les traits sont façonnés avec une grande précision pour réussir les vrais traits de la fille terrible de méditerranée qui a su tisser une passerelle entre les deux cultures orientale et occidentale qu’elle portait haut et fort au fond de son c?ur . Dans cette salle supérieure on pouvait aussi trouver les objets personnels de la star ainsi que des documents montrés pour la première fois au public outre revues de presse, photos personnelles, pièces d’identité , bijoux et autres objets de valeur. On sortant on retrouve une exposition vente ou sont étalés des livres de CD et DVD ainsi que des cartes postales ayants pour thème toujours Dalida chose qui permet au public d’avoir un bon souvenir de ce beau voyage dans le monde merveilleux de Dalida.
Djillali DJERDI