Exposition de la poterie amazighe
L’exposition «Ideqqi, art de femmes berbères», est ouverte à Paris et ce, jusqu’au 16 septembre prochain pour présenter une des plus anciennes traditions de la culture berbère, la poterie.
Le musée du quai Branly ou Musée des arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques (civilisations non occidentales), situé dans le VIIe arrondissement de Paris, offre à ses visiteurs la possibilité de découvrir cet art millénaire des régions berbères d’Algérie qui, malgré les distances les séparant, se fondent dans un même creuset culturel ancestral d’où émanent des expressions culturelles dont les points communs et les similitudes se traduisent dans, essentiellement, les formes, les couleurs, les signes et les symboles utilisés dans la réalisation des productions artisanales, selon les informations fournies par la presse.
Cette exposition permet ainsi de découvrir ces formes et couleurs caractérisant l’expression de ces femmes berbères qui s’affairent chaque printemps et chaque début d’été à fabriquer de nouvelles poteries. Les 130 pièces exposées, provenant des réserves de ce musée et livrées à la découverte du public, donnent un aperçu des formes, des fonctions et des symboliques des plus fins motifs de cet art populaire qui remonte au néolithique et qui continue de se transmettre de mère en fille.
Ces objets traditionnels, récipients en terre cuite, jarres, cruches, amphores pour la conservation de produits alimentaires, vaisselle de table, lampes à huile -qui sont encore utilisés pour des besoins quotidiens, pour des fêtes familiales ou encore la décoration des intérieurs-, proviennent de diverses régions du pays, plus particulièrement de Nedroma, de Tlemcen, du mont Chenoua et de Kabylie.
S.B