La fëte Religieuse Mawlid Al-Nabawi sera célébrée cette année le 20 Mars 2008.
Le Mawlid Al-Nabi,(on trouve parfois aussi mouloud, mouled ou maoulide) est une fête qui commémore la naissance du Prophète Mohamed.
Elle se célèbre à une date arbitraire, le 12 du premier mois de Rabi, troisième mois de l’année musulmane. Cette fête est célébrée par bon nombre de communautés musulmanes dans le monde, aussi bien sunnites que chiites.
L’anniversaire de Mohamed n’a jamais été célébré de son époque, ni par ses compagnons, ni par les musulmans des premiers siècles. Aucune trace explicite de cette fête n’existe dans le Coran et la Sunnah. Elle fut instaurée bien plus tard, vers 1207 (au 7ème siècle de l’Hégire), par le roi d’Erbil, Moudhaffar ad-Din Gökburi. Cette affirmation se repose sur les historiens Ibn Kathîr[4] et Ibn Khallikan.
Poèmes élogieux:
L’éloge du Prophète est faite par Allah Lui-même dans le Coran :
[sourat al-Qalam, verset 4] : » Et tu es certes, d’une moralité imminente . »
Aussi, le Prophète , lui-même, a fait sa propre éloge lorsqu’il a dit : »Je suis le maître des humains. » et dans autre hadith, il a dit: « Le Jour dernier, je suis le maître des enfants de ‘Adam ; et ce, sans vanité. »
De son vivant, il est bien connu de tous que les poètes venaient au Prophète faire son panégyrique, décrivaient ses campagnes et ses combats, et faisaient de même avec ses Compagnons. Abou Bakr, Ali, Fatima, radiya llah anhum, et nombreux autres parents et proches du Prophète ont composé des poèmes en son honneur. Cela est vérifié dans les traditions ainsi que les Sira ou livres biographiques dont ceux d’Ibn Hicham, al-Waqidi, et autres. Le Prophète appréciait ces compositions et il est rapporté dans l’Adab al-moufrad de Boukhari qu’il a dit: «Il y a une sagesse dans la poésie.» L’oncle du Prophète al-‘Abbas a composé un poème où il célèbre la naissance du Prophète en ces termes:
Lorsque tu es né, la terre brillait
et le firmament contenait à peine ta lumière!
Grâce à cette splendeur, et à cette lumière, et à cette voie bien
guidée, nous pouvons espérer traverser le chemin.
Zayd ibn Aslam rapporte que ‘Umar était sorti une nuit monter la garde. Il vit la lumière d’une lampe dans une maison. Il s’en approcha et vit une vieille femme en train de carder la laine qui disait :
« Sur Muhammad la prière des dévots
Sur lui les vertueux, les meilleurs ont prié
Aux prières nocturnes tu étais assidu
Ah! si je savais qu’après la mort
Le Séjour m’unirait à mon aimé! »
L’allusion était d’évidence faite au Prophète . À ces mots, ‘Umar s’assit et se mit à pleurer.
Source: www.wikipedia.org
www.muhammad.levillage.org