Tunisie, une destination touristique
La Tunisie a été toujours un carrefour de civilisations. Ses premiers habitants étaient les Numides. Ensuite vinrent les phéniciens, les romains, les barbares, les arabes, les turcs, les Andalous , les italiens, et les Français. C’est ce brassage de peuples d’origines diverses qui a fait de la Tunisie un carrefour de civilisations.
La Tunisie se trouve à la pointe nord de l’Afrique et n’est distante de l’Italie que d’une centaine de km. Elle est entourée au Nord et à l’Est par la Méditerranée, à l’Ouest par l’Algérie, et au Sud par la Libye.
La Tunisie est francophone et le Français est la deuxième langue enseignée après l’Arabe.
Ses principales villes sont: Tunis, Sousse, Sfax, Kairouan, et Bizerte.
La superficie de la Tunisie est de 163 610 km2 et sa population a atteint 10.5 millions habitants en 2006.
La monnaie nationale est le dinar tunisien qui vaut environ 0.55 Euros en 2009.
ECONOMIE
La Tunisie a accentué ses efforts sur l’industrie de transformation: textile, électrique, électronique, cuir, artisanat et dérivés pétrolifères.
Mais le pays est avant tout agricole. La modernisation de ses infrastructures et l’installation de barrages ont permis à la Tunisie de faire des progrès incontestables.
VIE SOCIALE
Depuis son accès à l’indépendance la Tunisie s’est donnée deux priorités: la lutte contre l’analphabétisme et la libération de la femme. Et ce furent deux réussites puisque l’école devint obligatoire et accessible à tous même dans les contrées les plus isolées et le statut personnel de la femme fut proclamé, ainsi la femme obtint les mêmes droits que l’homme: droit de vote, droit à l’enseignement et droit au travail. De même la polygamie et la répudiation furent abolies.
CULTURE
La culture de la Tunisie se diversifie par un héritage de quelque 3 000 ans d’histoire et une position géographique en plein bassin méditerranéen, berceau des civilisations les plus prestigieuses et des principales religions monothéistes.
La Tunisie a en effet été un carrefour de civilisations et sa culture reflète les traces des cultures punique, arabe, turque, africaine, européenne et musulmane ainsi que l’influence des dynasties successives qui ont régné sur le pays.
La Tunisie est réputée pour ses nombreux produits artisanaux dont les diverses régions du pays font leur spécificité.
La poterie tunisienne est principalement issue de Guellala, ville à l’origine de la création d’autres centres potiers sur le littoral tunisien, notamment à Tunis, Nabeul, Moknine, etc.
Mais si la poterie poreuse s’identifie à Guellala, celle émaillée (jaune, verte ou brune) est la marque de fabrique de Nabeul.
La ferronnerie remonte pour sa part à l’époque andalouse lorsque l’on décorait les portes cloutées, ornement devenu caractéristique du fer forgé tunisien.
Bleues par tradition, destinées à embellir les maisons et à préserver l’intimité des habitants, ces grilles rappellent les moucharabiehs de la tradition arabo-andalouse, panneaux de bois sculpté qui permettaient aux femmes de regarder dans la rue sans être vues.
La ville de Kairouan constitue quant à elle le centre national de production de tapis. La Tunisie possède enfin une riche tradition de mosaïques remontant à la période antique.
Le costume traditionnel est la tenue par excellence des mariages et autres cérémonies. Au niveau national, c’est la jebba qui s’est imposée comme habit traditionnel.
Les babouches masculines sont en général de la couleur naturelle du cuir, celles des femmes étant dans leur majorité brodées de fils de soie, de coton, d’or et d’argent avec des motifs floraux ou des croissants.
ARTS
Les productions du cinéma tunisien restent rares et confidentielles même si certaines rencontrent un certain succès hors de Tunisie. Parmi les plus connues, on peut citer Un été à La Goulette (1996) et Halfaouine, l’enfant des terrasses (1990) de Férid Boughedir. Ce dernier, sans doute le plus grand succès du cinéma tunisien, met en scène un enfant dans le Tunis des années 1960.
Nouri Bouzid porte quant à lui sur la réalité tunisienne un regard sans complaisance. Dans L’Homme de cendres (1986), il traite de la pédophilie, de la prostitution et des relations entre les communautés musulmane et juive. Dans Bezness (1991), c’est le tourisme sexuel qui se trouve dans sa ligne de mire.
Dans Les Ambassadeurs (1975), Naceur Ktari met en scène des émigrés maghrébins en France qui y sont confrontés au racisme. Les Silences du palais (1994) de Moufida Tlatli a quant à lui été primé par plusieurs jurys internationaux. Premier film arabe réalisé par une femme, on y découvre la vie dans une maison aristocratique de Tunis à travers les yeux d’une jeune fille.
En 2007, le paysage cinématographique tunisien voit la sortie de plusieurs films recevant un certain succès auprès du public tels que Making of de Bouzid ou VHS Kahloucha de Nejib Belkadhi.
La musique tunisienne est, quant à elle, relativement diversifiée. Principalement influencée par les cultures arabo-andalouse, arabes et occidentales, elle est le résultat d’un métissage culturel. Son courant musical classique et le plus réputé est le malouf. Toutefois, les chants traditionnels continuent de rencontrer un certain succès. Côté instruments, les régions urbaines et rurales se différencient quelque peu.
M. A