La Diaspora Musulmane, « un potentiel économique incontournable en France et dans le Monde«
L’immigration maghrébine constitue de nos jours le tiers du chiffre total des immigrés en France, mais le phénomène le plus récent est celui de l’immigration estudiantine.
La diaspora maghrébine est l’ensemble les personnes vivant à l’extérieur du Maghreb, qui y sont nées ou dont un ascendant y est né. Elle est la conséquence directe du fort taux d’émigration qu’a connu le Maghreb depuis la décolonisation ayant eu lieu entre 1956 pour la Tunisie et le Maroc, et 1962 pour l’Algérie. Dans les années 1960 et 1970, la conjoncture économique favorable qu’a connue la France a contribué à amplifier le phénomène.
En France métropolitaine, les personnes d’origine maghrébine représentent, toutes générations confondues, environ 10 % de la population et 16% des naissances en 2008.
Aspects sociaux-culturels et économiques
Selon une étude du Secrétariat général de l’immigration, parmi les 780 000 « très diplômés » (masters, grandes écoles et doctorat) qui ne sont pas nés français que comptent la France en 2012, les Maghrébins sont les plus nombreux avec 158 000 diplômés soit plus de 20 % de l’ensemble.
Selon une étude menée en 2008 par l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSE) et le cabinet CJDIM, plus de 13 000 entrepreneurs d’origine maghrébine sont installés à Paris (6 000 Algériens, 4 900 Marocains, 3 115 Tunisiens) sur un total sur un total de 130 322, soit 10 % des entrepreneurs d’Île-de-France.
Ils représenteraient environ 5,9 % de l’ensemble des chefs d’entreprise en France. Le secteur principal des investisseurs maghrébins est essentiellement le commerce de gros et de détails (30,04 %). La diaspora algérienne est plutôt orientée vers l’hôtellerie et la restauration, la diaspora marocaine vers l’immobilier et la diaspora tunisienne vers le commerce et la construction.
Mais nous constatons une nouvelle génération maghrébine d’entrepreneurs HIGT TECH, de plus en plus de Start-Up d’origine maghrébine, ou issu de l’immigration en général se dédient aux secteurs tels que les nouvelles technologies, médias internet, informatique, logistique, et médical qui s’investissent sur le marché français et à l’international grâce à l’aisance de partager l’information via les réseaux sociaux, Internet. Une forme de génie Maghrébin à la recherche d’une quête de réussite professionnelle est née. Cette génération n’attend plus, elle agit avec toute ces cartes : diplômés, trilingues, multiculturels pour la plus parts. Objectifs atteints pour certains d’entre eux et d’autres qui souhaitent détrôner la place des puissantes entreprises de Bill Gates, Mark Zuckerberg…
Le Maghreb en tête des « très diplômés » immigrés en France
La France compte 6,24 millions de « très diplômés » (masters, grandes écoles et doctorat), dont 710000 « immigrés », selon une étude du Secrétariat général de l’immigration.
Au total, ce sont 780000 « très diplômés » qui ne sont pas nés français, la différence avec les 710000 personnes citées dans l’étude représentant ceux qui ont acquis la nationalité française.
Les ressortissants des pays de l’Union européenne, des Etats-Unis, du Canada, du Japon mais aussi de Chine « restent plus souvent étrangers » quand ceux du Vietnam, du Cambodge, du Laos et du Liban acquièrent la nationalité française, remarque l’enquête.
En France, 41,3% des doctorants sont étrangers, une « proportion très élevée, caractéristique des pays très attractifs qui offrent un système d’enseignement supérieur de qualité et ont tissé un réseau grâce aux liens historiques et linguistiques », note l’étude.
Les Maghrébins sont les plus nombreux diplômés
Les Maghrébins sont les plus nombreux avec 158 000 diplômés soit plus de 20 % de l’ensemble. Selon une étude menée en 2008 par l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSE) et le cabinet CJDIM, plus de 13 000 entrepreneurs d’origine maghrébine sont installés à Paris (6 000 Algériens, 4 900 Marocains, 3 115 Tunisiens) sur un total sur un total de 130 322, soit 10 % des entrepreneurs d’Île-de-France. Ils représentent 5,9 % de l’ensemble des chefs d’entreprise en France.
Secteur d’investisseurs maghrébins
Le secteur principal des investisseurs maghrébins est essentiellement le commerce de gros et de détails (30,04 %). La diaspora algérienne est plutôt orientée vers l’hôtellerie et la restauration, la diaspora marocaine vers l’immobilier et la diaspora tunisienne vers le commerce et la construction. Le taux de réussite est positif. Les domaines convoités par ces maghrébins se répartissent comme suit ; Les algériens, on les trouve dans l’hôtellerie, cafeterias et restauration. Les marocains sont dans la restauration, mais de plus ne plus dans les soirées et événements, et les décorations. Viennent ensuite les tunisien qui s’investissent dans les commerces, marchés, foire restaurant. Mais la nouvelle génération diplômée s’oriente vers les nouvelles technologies comme nous avons pu le voir dans l’un de nos paragraphes ci-dessus.
Les Maghrébins de France : une puissance économique montante
Les Maghrébins de France sont aujourd’hui une puissance économique montante. C’est certain. Ils seraient près de 3 millions selon l’Insee, soit un potentiel de consommateurs considérable. Ce sont des acteurs économiques incontournables : en Ile-de-France, 13 000 entreprises sont dirigées par des Maghrébins, sur un total de 130 322. Enfin, ils disposent d’un pouvoir d’achat considérable dans leur pays d’origine. Nous savons que les Marocains de France versent en moyenne 300 euros par mois, l’équivalent du salaire moyen dans ce pays. C’est pourquoi de plus en plus de banques françaises s’implantent dans le Maghreb pour investir avec cette communauté à double culture. Le poids économique des Maghrébins de France devient telles que les entreprises françaises se mettent au marketing ethnique et affinitaire. Les banques, les géants de l’agroalimentaire, les cosmétiques et la téléphonie ont identifié leurs besoins à l’aide d’études de cabinets de marketing. C’est un marché de plusieurs milliards, notamment le marché du Halal.
Les Femmes Maghrébines s’investissent à leur compte …
Ces Maghrébines chefs d’entreprise. Femmes et issues de l’immigration… un double handicap sur le marché de l’emploi. Animées par la rage de réussir, elles sont de plus en plus nombreuses à créer leur société. Difficultés pour les la première génération de trouver un emploi, s’investissent donc à leur compte. Elles sont de redoutables femmes entrepreneurs. D’ailleurs, on constate assez souvent que la majorité des femmes travaillent à leur compte. Pour elle, c’est une manière de rompre avec l’échec, mais aussi avec les traditions familiales. Selon cette enquête, 23% des femmes d’origines maghrébines sont toujours au chômage un an après la fin de leurs études. Leurs consœurs françaises ne sont que 15% dans ce cas? Tout comme leurs homologues masculins originaires du Maghreb. Leur réussite professionnelle comme Entrepreneure Maghrébine ou Musulmane devient « Un savoir-faire lié au pays d’origine ». D’ailleurs selon certains chiffres une forte augmentation de l’entreprenariat chez les Maghrébins, le nombre d’artisans, commerçants et chefs d’entreprise d’origine maghrébine aurait franchi la barre des 150 000 lors du dernier recensement de 1999 (pour 90 000 en 1992 et 50 000 en 1972). Ce phénomène touche désormais des femmes très jeunes, spécificité de ces patronnes atypiques? Leurs entreprises sont intimement liées à leur culture d’origine. Hammams, pâtisseries ou restaurants orientaux sont légion. Une singularité qui pourrait être perçue comme un signe de non-assimilation ou pour affirmer que l’on peut réussir l’entrepreneuriat multiculturel. L’origine maghrébine ou l’immigration en général, facteur de développeur de Chef d’Entreprise. Mais la nouvelle génération féminine est déjà présente dans tous les secteurs d’activités.
Aujourd’hui nous pouvons acheter 100% Français pour accroitre notre économie pour réduire nos dettes, mais nous pouvons aussi dire acheter 100% Entreprises Multiculturels pour un développement durable, ouvert au monde pour faire briller l’image de l’Entreprenariat Interculturel.
Pourrons-nous un jour comprendre enfin que la réussite économique se fait par les échanges de nos origines, nos cultures et deviendra ainsi notre force dans le monde.
A. O.