Matoub LOUNES

Matoub LOUNES
EVOCATION:
IL y a 9 ans, le 25 Juin 1998, était assassiné Matoub Lounès, chanteur kabyle
Matoub Lounes est né le 24 Janvier 1956 à Taourirt Moussa Ouamar, un village situé en Haute Kabylie (Algérie). Il a grandi en Kabylie ou la vie est rude comme la difficulté de la nature ardue formée de hautes collines et de monts. Préférant dès son jeune age de devenir un chanteur professionnel, il évolue dans le style populaire appelé le « Chaabi »,ce genre très ancré dans la culture algérienne il devient par la suite l’une des plus grandes figures de la chanson Kabyle dite « engagée » de cette dernière décennie. Aussi est-il reconnu pour son parcours exceptionnel dans la chanson mais aussi pour les principes qu’il défendait à savoir la liberté, les droits de l’Homme et sa lutte contre le centralisme du pouvoir algérien et la mouvance islamiste qui a engendré le terrorisme , sans oublier sa contestation identitaire et sa revendication de sa langue berbère depuis le début de sa carrière en 1978 jusqu’à sa fin tragique en 1998 .

Ce poète-chanteur amoureux de sa culture ancestrale qu’il revendique , ce démocrate pétulant symbole de la résistance et de la lutte pour les justes causes a, en vingt ans de carrière, axé sa chanson sur le volet politique tout en disant par la chanson ce qui était interdit de dire, transgressant toutes les lois et dépassant toutes les peurs se nourrissant du goût de l’interdit, il a su exprimer par la chanson ses points de vu négligeant les représailles qui pourraient être engendrées mettant en avance la place à la liberté d’expression et la vérité dans un pays ou même la presse dite indépendante promulguée à partir de 1991 ne jouissait pas de ce droit . « Ceux qui vivent sont ceux qui luttent » disait Victor Hugo. Matoub lounès, à défaut de lutter pour vivre, il a vécu pour lutter, il en a consacré toute sa vie à en payer sa notoriété de sa propre vie.
Matoub Lounes est assassiné le 25 Juin 1998 à la fleur de l’âge (42 ans) et au sommet de sa gloire et d’une popularité acquise par un combat mené avec comme arme, son instrument de musique « le Mondole » et ces mots. Victime de l’intolérance, le chanteur talentueux et autodidacte n’est issu ni d’une école de musique ni d’une propagande médiatique il n’est le fruit d’aucune institution culturelle, il est issu de « l’école buissonnière »

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