Yassine HEMI créé une académie du karaté-Do
Quel est le rôle d’un président dans une association ou académie ?
Le président de l’association sportive ITHRI Beni Ksila est M HEMI Yassine, 35 ans, Licence en Finance et comptabilité, Master en Finance et Commerce International, à l’université de Béjaia.
Actuellement, gérant dans une entreprise privée de production de la soupe de poisson.
Trésorier d’une association sportive en 2011, puis secrétaire général en 2012 et 2013.
Vice président de l’association sportive ITHRI de 2017 jusqu’à 2020, puis président de cette même association depuis Janvier 2021.
Quel est l’objectif d’une association sportive ?
Le rôle d’un président dans une association sportive :
En général, représenter l’association dans toutes les actes de la vie civile, tout en respectant les statuts de l’association et les décisions prises dans les assemblées générales.
Chercher les moyens financier pour la réalisation des objectifs de l’association.
Veiller à l’application des décisions prises dans les réunions du bureau ou en assemblée générale
Veiller à la bonne marche de l’association : administration, moyens logistiques, moyens humains, gestion des membres.
Quelle sont les principes de fonctionnement d’une association sportive ?
Les objectifs d’une association sachant qu’une association sportive est la 2ème école d’un enfant, donc l’objectif principal est son éducation, ainsi que son éloignement des parasites sociaux (le tabac, la drogue, …etc) Plusieurs autres objectifs qui marchent en parallèle, comme la construction de ses compétences du socle commun, notamment à travers la culture humaniste, les compétences sociales et civiques, l’autonomie et l’initiative.
Et bien sûr, avoir des titres à l’échelle nationale et internationale sont des objectifs, qui peuvent être comme des choses qui attirent les athlètes à continuer leurs chemins.
Comment présenter un projet sportif d’une association ?
Les principes de fonctionnement Pour atteindre ses objectifs, l’association doit avoir des principes de fonctionnement, à savoir : La transparence : c’est-à-dire la clarté dans les décisions et les critères qui sont suivis pour les prendre, et ceci en écrivant et en documentant les décisions dans des PV lier la responsabilité à l’imputabilité : c’est en attribuant les tâches, c’est-à-dire en définissant les responsabilités La participation à la prise de décision en activant les propositions de projets émises lors des réunions.
Comment es tu venu au karaté, et a l’association Ithri Béni Ksila
Je suis venu à l’association parce qu’il y’avait pas d’encadrement des petits enfants, et la plus part des jeunes (entre 14 à 18 ans) ce sont livrés au tabagisme et l’alcool, du coup, on a pensé à créer une association sportive avec une discipline du sport individuel.Le karaté ? C’est le hasard. On était à la recherche d’un entraîneur de n’importe quelle discipline, au début, on a parlé avec un entraîneur du Judo, après, on a trouvé Chikh Morsli Abderrahmane, que je salue au passage (c’était notre premier entraîneur), il connaissait les gens de notre région, il a accepté de nous donner de la chance …. En karaté.
Pourquoi avoir pris la présidence ?
J’ai pris la présidence après l’insistance des membres les plus actifs de l’association ; avec la fin du mandat olympique, les membres ont pensé au changement du bureau de l’association, ils ont choisi ma personne (comme président) pour le sérieux, le sacrifice et le travail que j’ai donné dans le mouvement associatif depuis 2011. C’est une grande responsabilité, surtout envers les enfants, l’innocence, mais c’est un devoir.
Quels sont les projets, actions veux tu lancer ?
Comme j’ai dit avant, avec la présence de l’expert du karaté ADJAL Abdelkader, c’est évident de relever la barre des ambitions. Notre principale projet est de former une génération qui assure la continuité du karaté do, et cela avec la formation des entraîneurs et des champions. En plus de ça, faire des jumelages avec d’autres clubs et ligues, national et même internationale.
Quelle vision as-tu de la place du karaté à Béjaïa ?
La wilaya de Bejaia est bien connue qu’elle est parmi les meilleures en karaté, les resultats en parlent. Depuis l’ère de Hassane SAHI et maintenant ABBOU Kamel, (que je tiens à les saluer au passage) le Karaté à Béjaïa a fait un grand pas en avant tant en termes de résultats qu’en termes de gestion.Avec la présence du maitre ADJAL Abdelkader chez nous, et donc à Bejaia, je vois que Bejaia sera la pépinière du karaté en Algérie.
Quelle sont tes objectifs ?
Avoir une génération à venir loin du tabac et de l’alcool, une génération des karatekas, une génération éduquée. Atteindre les projets cités avant.
Pour conclure
j’appelle les citoyens de Beni Ksila à mettre la main dans la main pour le bien de nos enfants, ainsi que les collectivités locales à continuer de nous aider pour le bien de notre commune, et le plus importants, les entreprises et les hommes d’affaires de la région à nous aider et nous financer ou sponsoriser et cela par la prise en charge de nos déplacements dans les différents chamoionnats (wilayas, regionals ou nationales) ou des différents jumelage avec d’autres clubs ou ligues, et même avec d’autres pays, ou bien par l’acquisition de l’équipement sportif, …etc.
Entretien réalisé par : Ferrah Menad
Journaliste / Contributeur Meriem News
Crédit photo Président Association – A gauche de la photo: Ferrah Menad
